Histoire
L'unité à travers les années


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1981

1982 Index Top

Pour répondre au désir d'indépendance des louveteaux plus âgés, la section des éclaireurs est ouverte le 31 mars 1982. Philippe Dequinze (qui cumule les fonctions d'animateur de troupe et d'animateur d'unité), et plusieurs assistants (Benoît Delvigne, Vincent Fosseur, Pascal Evrard, Joëlle Couvreur, Christelle Lesire, Etienne Laloux) animent la troupe qui s'attelle d'emblée à un Grand-Projet sur l'aviation. Avec les vacances, arrive le moment du deuxième grand camp, qui se déroule à Vaucelles, près de Givet. Cette année, la meute (qui accueille un nouvel assistant: Bernard Denis) et la troupe, se côtoient; une intendance commune veille au ravitaillement de tous et aux repas de la meute. Dans un cantonnement remis à neuf par des parents, les louveteaux vont vivre dix jours formidables au milieu des Stroumpfs. Quant aux éclaireurs (une patrouille de filles et une patrouille de garçons), ils s'initient aux rudesses de la vie scoute. Le camp se termine dans une atmosphère beaucoup plus sombre: victime d'un accident lors du déchargement final, Jean-Marie Popeler nous quitte... Face à une épreuve si rude, la tentation d'arrêter l'unité, effleure les staffs; mais Jean-Marie approuverait-il cette démission? La meute et la troupe décident donc de poursuivre le cheminement entamé: elles organisent notamment une nouvelle fête d'unité, le 24 octobre. On y voit un orchestre et des danses présentés par les loups, ainsi qu'une magistrale pièce de théâtre jouée par les éclaireurs (les malheurs de Sophie). La fin de l'année est propice à l'organisation de hikes: les 12,13,14 novembre, la meute est à Bois de Villers, tandis que les 20,21,22 décembre, les éclaireurs s'installent à Mont/Meuse.


1983 Index Top

Cette année laisse certainement aux éclaireurs le souvenir d'un Grand-Projet formidable: les "DRAGTERS" (caisses à savon). Une intense préparation, développée tant pour la construction des bolides, que pour la mise au point de l'organisation générale, aboutit au Boum final: une confrontation acharnée entre les éclaireurs de Malonne et de Moustier dans la descente de Jemeppe-Froidmont, remportée de haute lutte par les Malonnois. Le 27 mars, les éclaireurs de Malonne rendent la pareille, et Moustier trouve l'occasion de redorer son blason quelque peu terni lors de la première joute.Quelques événements émaillent encore ce début d'année: le changement de local opéré par les éclaireurs, qui troquent leur minuscule garage, contre la salle des mariages de l'ancienne maison communale de Moustier; et une réunion de parents est organisée le 20 mai. Pour vivre un nouveau camp (1983) les deux sections de l'unité ont choisi d'être indépendantes. Tandis que la meute campe à Bronromme, un petit hameau de la région spadoise (du 3 au 13 juillet), la troupe met le cap sur Dourbes (du 2 au 16 juillet). La meute vit à l'heure du Far-West et de Lucky Lucke; Rose-Marie Gorlier entre dans le staff et Michel Gorlier, Bernadette(Zibeline) etJacky Debroux sont à l'intendance. Un cas de méningite met un terme prématuré au camp éclaireur. A la rentrée, des nécessités d'équilibre interne entraînent la formation d'une patrouille d'aînés chez les éclaireurs. Par ailleurs, le problème des locaux semble trouver une solution dans l'achat de 3 chalets d'occasion (6x4m), que la commune accepte de transporter en pièces démontées, avec l'aide des parents. A cette époque, les loups vivent une aventure avec Astérix et Obélix. D'autres faits méritent encore d'être signalés: la traditionnelle fête d'unité du mois d'octobre, et en décembre 83, la parution du premier numéro de notre revue "BRELAGE", le hike des éclaireurs à Bioul (rencontre des enfants du "Home de l'Espérance"), les 28,29,30 décembre. Le Brelage 1 sort en décembre 1983


1984 Index Top

En ce début d'année, une nouvelle branche vient se greffer au tronc de notre unité: il s'agit des Baladins. (07/01/1984). La création de cette section répond au souhait d'enfants, trop jeunes pour participer aux activités de la meute, et qui veulent vivre en groupe. Un staff, tout neuf (Nathalie, Collette, Danièle Constant, Barbara Fosseur, Joséphine Conté) est réuni autour d'Anne-Marie et Michel Evrard qui acceptent la responsabilité de l'animation de cette section; un local est déniché dans l'ancienne maison communale de Moustier, et une première réunion est organisée le 7 janvier 1984.
Le succès dépasse les prévisions les plus optimistes et des projets de camp commencent à germer dans le cerveau des animateurs. Le mois de février est un mois de réjouissances: le 18 février, c'est la fête des montées (huit louveteaux s'aventurent à la troupe); le 25 février, une monstrueuse choucroute rassemble les amis de l'unité.
Le 23 avril, devant toutes les sections autour de l'autel de l'Immaculée, plusieurs animateurs prononcent la promesse scoute; cette démarche marque leur engagement face à l'unité et leur désir de montrer aux autres l'importance de l'idéal de Baden-Powell. A cette occasion, Pascal Evrard prend les rênes de la troupe. Pendant tous ces mois de frimas, les chalets sont dressés petit à petit dans une prairie située à proximité de la gare de Moustier. En plein hiver, ce n'est pas drôle. Beaucoup se souviendront des conditions climatiques pénibles du camp de Froichapelle (1984): les éclaireurs campent (11 au 21 juillet) à deux km du cantonnement occupé successivement par les baladins (du 3 au 7 juillet), et par la meute (du 7 au 21 juillet). De nouveaux visages apparaissent dans l'équipe d'encadrement: Annelore Piette, Anne Larose et Francine Pietquin, à l'intendance, Sophie Gaethof (Mang) dans le staff, Jean-Marie Piette avec son matériel et ses connaissances de trappeur.
Au mois de septembre 1984,le poste pionnier démarre, dirigé par: Marc Luyten, Benoît Delvigne, et Joëlle Couvreur. Les pionniers décident d'emblée, de vivre leur camp d'été en Provence et se mettent à l'ouvrage pour récolter des fonds: vente de calendriers et d'autocollants, lavage de voitures... Chez les éclaireurs, les patrouilles (qui sont passées selon leur désir à la mixité interne) participent le 13 octobre, à un rassemblement régional à Malonne.
Le 27 octobre, au cours du souper d'unité une grande projection des dias des camps émerveille une fois de plus, les parents, et, le 16 novembre, Philippe Dequinze est réélu pour deux ans à la tête de l'unité. C'est à cette époque que les louveteaux organisent un hike à Balâtre. Les éclaireurs feront de même, les 27,28,29 décembre 84.


1985 Index Top

L'année 1985 va commencer par des deuils qui touchent l'unité. Geneviève Dumont et Jacques Gérard, qui avaient rendu de précieux services à l'unité, s'en retournent auprès du Père. Le 10 février 85, devant une assemblée de 200 personnes réunies au cercle St-Joseph, les Pionniers présentent le fruit d'un travail de longue haleine: la mise en scène, très réussie, d'une pièce de Jules Romain: "Le Docteur Knoch", ou "le triomphe de la médecine". Les amis du poste sont étonnés de la qualité atteinte par une troupe de parfaits amateurs. Le 16 mars, le groupe "Rue du village" crée une ambiance 17ème siècle très appréciée, pour cette fête d'unité. En avril 85, coup de poisse pour les éclaireurs, les chalets doivent être démontés et heureusement peuvent être stockés dans l'ancienne centrale électrique de Moustier. En effet, le pré où ils avaient été dressés, n'est plus disponible. Ils seront réaménagés plus tard dans un terrain en friche situé à la rue de la Fabrique. Les camps ont lieu cette année à Termes/Semois: chez les Baladins (1 au 6 juillet) Patricia Evrard a étoffé le staff; les louveteaux vont goûter pendant 10 jours (6 au 16/7) aux charmes de l'univers un peu mystérieux du "Petit Prince". Quant aux éclaireurs (3 au 16/7), ils vivent à Les Bulles, un camp en pleine nature sur le thème de "Robinson Crusoë". A l'intendance du camp des Baladins, Dominique et Jean-Claude Thibaut épaulent Zibeline et Jacky Debroux. A la meute, c'est Claude et Marie-Paule Bourtembourg qui encadrent une équipe de 5 élèves de la section cuisine de l'école Notre-Dame, d'Auvelais. Tous les participants connaissent des moments inoubliables à l'abbaye d'Orval. On se rappellera les promesses vécues par les louveteaux et les éclaireurs dans le magnifique cadre de la chapelle des scouts, en compagnie du père Yves. Autre grand moment de ce camp: la visite à Avioth, où notre Aumônier, Gérard Lecoq, se montra parfait Cicérone devant la merveilleuse église gothique. Durant la seconde quinzaine de juillet, les pionniers prennent le chemin de la Provence; ils aboutissent à Aubres, vieux village de la Drôme. En compagnie d'un poste Montois, ils vont s'essayer aux travaux du bâtiment: ils participent à la restauration d'une grosse bâtisse provençale. Le but poursuivi est l'hébergement de handicapés pendant les vacances à venir. Une excursion de trois jours sur le Mont-Ventoux contribue également à rendre ce camp sensationnel. A la rentrée, le 7 septembre, lors d'une journée d'évaluation entre animateurs à Maredsous, des modifications importantes de staff sont décidées. Elles touchent les éclaireurs, où Claude Bourtembourg forme une toute nouvelle équipe d'animateurs avec d'anciens pionniers. (Jean-François Couvreur, Jean-Claude Marchal, Cécile Laloux, Christophe Fosseur, Jean-Marie Piette). Au poste pionnier, Florence Baffrey fait à présent, partie intégrante du staff. Ces nouvelles dispositions prennent vigueur dès le 12 octobre, lors d'une cérémonie des passages, célébrée en l'église St-Frédégand par les 4 sections, animée par notre aumônier, Gérard Lecoq. En novembre, les pionniers se rendent en hike à Maredsous. On reconstruit, de nouveau avec l'aide de quelques parents, les chalets, cette fois d'un seul tenant sur un terrain prêté, rue de la Fabrique. L'inauguration a lieu les 18 et 19 décembre. Ils y organisent une veillée sur Noël, passent la nuit et clôturent l'activité par une Eucharistie, le lendemain matin.


1986 Index Top

La première activité importante de 1986 est la fête d'unité, organisée le 8 février 86. Un programme alléchant devait en assurer le succès: danses indiennes par les louveteaux, un orchestre humoristique est constitué par les pionniers. Le clou de la soirée sera la pièce présentée par des animateurs des diverses branches: "L'oiseau magique", qui allait ravir petits et grands. Le groupe folk "Berwèttes" assure la partie dansante où tous seront initiés aux danses du temps passé. François Besenzek, émerveillé par le chant que les louveteaux ont interprété pendant un intermède, propose ses services pour leur apprendre à mieux chanter encore et, qui sait, pour former un jour, une chorale. Depuis lors, il vient à une partie des réunions pour répéter. Depuis novembre, il assure également la formation musicale à la troupe. Les éclaireurs et les pionniers utilisent une partie de leurs réunions à se rendre utiles: ils mènent à bien l'opération "Iles de Paix", et participent à plusieurs journées d'aide au quart monde (Corroy-le-Château, Vedrin, Ham-sur-Sambre) Pendant le congé de Carnaval, dans le froid et la neige, 24 éclaireurs participent à un hike de trois jours à Maredsous où des scouts ont appris qu'une pomme de terre crue et froide pouvait aussi être comestible! Conseil d'unité: 01/03/1986 (rapport existe) Opération Arc-en-Ciel: 08/0/03/1986 Pour les pionniers, l'ère de la cohabitation débute le 16 mars, quand ils vont devoir partager leur local avec le club colombophile "Les vrais amateurs". Le poste se lance par ailleurs dans une première expérience de spéléo, à Lustin (Trou d'Haquin). Qui ne se souvient de la fameuse "boîte aux lettres" (gare aux fesses!)? Conseil d'unité: 09/05/1986 (rapport existe) Réflexion sur l'animation religieuse. Le 25 mai, une messe rassemble l'unité, rassemblement qui va préluder aux camps. Ceux-ci se déroulent à Orchimont (Vresse/Semois): du 1 au 6 juillet, les Baladins partent en guerre contre des êtres magiques qui, de leurs nuages, cachent le soleil; les louveteaux vivent du 6 au 16 juillet au pays des Nutons; quant aux éclaireurs, ils feront un "voyage autour du monde", du 1 au 13 juillet. Les parents, eux, seront embarqués dans un mémorable rallye pédestre. Cap sud pour les pionniers, qui, du 16 au 31 juillet, vivent un camp spéléologique exceptionnel à Ven de Marzal (Ardèche). Un chantier peu banal (fouilles archéologiques à 25m de profondeur), ainsi qu'une descente de l'Ardèche en canoë, restent parmi les plus beaux souvenirs de cette aventure. Et puis l'accueil des français: à vous couper le souffle! Les Pios remettent ça, les 29,30,31 août, trois jours sous la pluie, à Sivry, pour vendre des billets d'entrée au "Bianchi Rallye". La 2 CV de Loutre et Avocette est encore du voyage. Le 30 août, descente de la Lesse en kayak, entre animateurs. La rentrée de septembre voit l'unité en plein boum: une sixième sizaine est crée à la meute, une cinquième patrouille, celle des Faucons, vient accompagner celles des Alezans, des Panthères, des Kangourous et des Coccinelles. Le 13 septembre, jour des passages, l'unité s'emberlificote dans une toile d'araignée humaine. La conséquence de cette augmentation d'effectifs sera l'élargissement du staff avec Véronique Beauloye, et l'agrandissement des chalets; encore avec l'aide de parents (qu'ils en soient remerciés). Le 18 octobre, la soirée dias, agrémentée d'un léger souper, rassemble parents et enfants autour des montages dias des camps. Aux environs de Noël, les Baladins vivent une après-midi costumée, terminée par un souper et une veillée; les éclaireurs s'en vont à Balâtre pour un hike de deux jours; tandis que les pionniers prennent le train pour Ostende et pédalent jusque Bruges.  


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